Madame la ministre, cette première année est un test : nous en voyons déjà les effets bénéfiques sur une majorité d'étudiants. Bien sûr, des critiques se font entendre et des améliorations sont possibles. Reste que vous avez mené une réforme utile, attendue et nécessaire. J'apprécie particulièrement que vous ayez décidé de confier à des sociologues le soin de dresser un bilan social de Parcoursup dès sa première année de fonctionnement. Je suis très sensible à cette volonté d'analyse et d'évaluation.
J'aimerais vous interroger au sujet des critères géographiques d'affectation. Il semblerait que la procédure actuelle fasse passer prioritairement les candidats dans leur académie d'origine, ce qui est bénéfique pour celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre d'étudier loin de leur domicile familial, notamment pour des raisons financières liées au coût du logement et des transports. Néanmoins, pour qu'un vrai choix puisse être fait par les candidats, il serait opportun de leur permettre aussi d'étudier en dehors de leur région, s'ils le souhaitent, et de leur présenter durant les temps consacrés à l'orientation au lycée les possibilités d'études à l'étranger qui s'offriront à eux durant leur cursus universitaire afin de les préparer à l'ouverture européenne via Erasmus. Pouvez-vous nous donner davantage de précisions quant aux affectations des candidats en fonction de leur origine géographique ?