Je salue le travail du ministère de l'enseignement supérieur, des équipes dédiées à Parcoursup, des lycées et des établissements d'enseignement supérieur. Tous ont contribué à la réussite de cette nouvelle plateforme.
Toutefois, je tenais à vous alerter sur quelques points. Comme vous le souligniez, de trop nombreux établissements ne proposent toujours pas leurs formations sur Parcoursup et sélectionnent les candidats sur dossier ou sur concours sans que ces cursus soient enregistrés comme voeux sur Parcoursup. Ces formations se déroulent certes parfois à l'étranger, mais il s'agit aussi d'écoles privées très bien implantées en France et possédant des agréments ou, plus surprenant, d'universités, comme Paris Dauphine.
Pire, certains établissements utilisent le stress et les inquiétudes des élèves pour obliger à confirmer leur inscription, en exigeant des paiements non remboursables, à des dates où les élèves n'ont pas encore de retour sur leurs autres voeux.
Y a-t-il un calendrier précis et imposé à tous les acteurs qui permettrait à un moment donné – début juin par exemple – aux élèves d'avoir une visibilité sur leurs résultats initiaux – hormis listes d'attente –, de faire leurs choix puis de libérer leurs autres voeux ?
La situation actuelle est défavorable à tous les élèves, mais aussi aux établissements, car les élèves peuvent s'inscrire en dehors de Parcoursup tout en conservant, et donc en bloquant, une place dans Parcoursup. La presse se fait d'ailleurs l'écho de l'inquiétude de certaines classes préparatoires, dans lesquelles les confirmations d'inscription sont moins importantes que les années passées, car certains élèves préfèrent attendre et attendent toujours mieux.
Ne pourrait-on pas les encourager à confirmer au moins un voeu plutôt que d'attendre une hypothétique avancée jusqu'au mois de septembre, à un moment où ils n'auront même pas le temps de trouver un logement ?