Sur mon territoire, je n'ai eu que des retours très positifs de cette réforme, une fois n'est pas coutume. Je tenais à vous le signaler.
Comme Agnès Thill, je vais revenir sur les propos du Président de la République hier, devant le Congrès. Notre lieu de naissance et l'établissement que l'on fréquente ont de l'influence – certainement trop d'influence – sur notre orientation. La pratique l'a montré – espérons qu'il s'agisse d'une pratique du passé –, il est plus facile d'accéder à une classe préparatoire quand on vient d'un établissement côté. Un 18 sur 20 de moyenne en terminale sera interprété différemment si l'on vient d'un établissement proche, mais moins bien côté. Dans quelle mesure Parcoursup le prend-il en compte ? Depuis 2013, un dispositif a été mis en place, qui réserve aux 10 % des meilleurs bacheliers de tout établissement scolaire un accès prioritaire à des parcours sélectifs. Pouvez-vous revenir sur le décret récemment pris par votre ministère pour améliorer ce dispositif et renforcer l'égalité des chances ?