Vous l'avez indiqué, à l'heure où nous parlons, les résultats de Parcoursup sont plutôt satisfaisants pour une première année : plus de 90 % des bacheliers en filière générale ont reçu au moins une proposition.
L'honnêteté oblige cependant à reconnaître que, si les choses suivent normalement leur cours pour les universités, à ce stade, elles se présentent sans doute moins bien pour les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Vous nous l'avez dit, le système est perfectible et certains réglages seront effectués grâce aux comités de suivi.
La semaine dernière, j'ai rencontré les proviseurs des lycées de ma circonscription qui gèrent des classes préparatoires. Ils m'ont confirmé ce que pointait un récent article du Parisien : l'an dernier, à la même période, 90 % des élèves avaient reçu leur affectation en CPGE. Ils ne sont que 50 % cette année. Les petites prépas, qui font pourtant un travail remarquable, peinent à remplir leurs classes. La proviseure d'un lycée parisien m'indiquait que seulement dix élèves étaient inscrits dans ses deux classes préparatoires aux écoles de commerce. Les classes peinent à se remplir puisque les lycéens maintiennent leurs voeux en attente et que les classes préparatoires qui ont atteint leur capacité maximale – comme certaines grandes prépas parisiennes – ne peuvent le signaler sur la plateforme.
À quelques jours des vacances, les établissements ne semblent pas en mesure de préparer la rentrée dans de bonnes conditions. Pouvez-vous nous indiquer comment vous allez répondre à ces préoccupations légitimes et quelles sont les pistes étudiées par le ministère avant d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise l'an prochain ?