Je reconnais à Mme Untermaier d'avoir défendu en effet le délai de trente jours devant la CNDA.
À mon sens, le recours à la vidéo-audience ne constitue en rien un recul des droits. Pour avoir assisté à des vidéo-audiences à la CNDA, où cela se pratique toutes les semaines, et pour avoir également pu constater à quel point il pouvait être compliqué et intimidant de témoigner devant une formation de jugement, je pense que le recours à la vidéo-audience est simplement une manière de s'adapter à la justice du XXIe siècle et d'accélérer les procédures, à condition, naturellement, que toutes les conditions techniques soient réunies. De nombreux avocats partagent cette position, et l'avis du Conseil d'État va également dans ce sens. Avis défavorable.