Plus de quarante années d'expérience m'incitent à penser qu'il faut distinguer, d'une part, les procédures pénales ou celles dans lesquelles les libertés sont en cause, qui impliquent un rapport d'homme à homme, et, d'autre part, les procédures relevant du droit des contrats ou du droit civil, pour lesquelles on peut envisager le recours à la vidéo-conférence.
La vérité est subtile, elle se cache parfois dans les rapports humains, et certains messages ne passent que lorsque deux êtres humains sont l'un en face de l'autre. La vidéo-audience ne permet pas d'atteindre ce type de vérité.