Madame Untermaier, la vulnérabilité, voire l'extrême vulnérabilité, de certaines femmes, dont le parcours migratoire est d'autant plus compliqué lorsqu'elles sont seules, ainsi que les capacités d'hébergement pour certains demandeurs d'asile sont prises en compte par l'OFII au moment où il propose ces hébergements. Évidemment, lorsqu'elle peut offrir un hébergement, mieux vaut que le demandeur d'asile soit accueilli dans sa famille – cela permet, du reste, de ne pas engorger le dispositif national. De même, l'existence de liens avec un territoire est prise en compte, ainsi que la vulnérabilité, puisque certains lieux d'hébergement sont adaptés à l'accueil de personnes vulnérables, notamment de femmes.
Par ailleurs, le dispositif allemand est centralisé, mais la clé de répartition s'impose aux demandeurs d'asile. Je me suis moi-même rendue à Berlin, où j'ai vu la manière dont le logiciel fonctionnait : on demande au demandeur d'asile s'il a un lien avec un territoire puis, en fonction des places ou de la situation, on lui impose un endroit. C'est exactement ce que nous souhaitons faire.