Je suis surpris par l'argument de Mme la rapporteure : il faudrait renoncer à savoir qui entre sur le territoire de la République française parce qu'on n'aurait pas les moyens technologiques d'y parvenir ! Faisons en sorte d'avoir de tels moyens ! Savoir qui entre en France de façon légale ou illégale n'a rien d'anodin.
L'argument invoqué pour refuser cette disposition, parfaitement cohérente, et qui a été adoptée par de nombreux pays dans le monde, n'est pas à la hauteur de l'enjeu. Vous avez abdiqué comme en témoigne la philosophie de ce texte. Vous avez renoncé à toute vision politique et vous abandonnez l'immigration aux flux et aux réseaux de passeurs.