Mme Anne-Lucie Wack, vous êtes ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, ingénieure agronome et ingénieure du génie rural. Vous êtes par ailleurs docteure et habilitée à diriger des recherches en génie des procédés. Directrice générale de Montpellier SupAgro depuis 2013, vous avez été élue à la présidence de la conférence des grandes écoles en 2015 et renouvelée en 2017. Vous avez également une forte présence internationale puisque vous êtes par exemple membre du comité de pilotage du programme international pour le leadership des femmes scientifiques africaines. Au niveau national, vous êtes membre de l'Académie des Technologies et de l'Académie d'Agriculture et depuis 2014, vous siégez au comité pour l'élaboration de la stratégie nationale de l'enseignement supérieur. J'aimerais vous interroger plus spécifiquement sur la place des femmes dans les cursus scientifiques des grandes écoles, qu'il s'agisse des étudiantes ou des enseignantes. Par ailleurs, au vu de votre expérience, avez-vous identifié de bonnes pratiques dont nous pourrions nous inspirer ?