Monsieur le ministre d'État, les peintures dites antifouling ou anti-salissures sont souvent dénoncées en raison de la présence de substances polluantes dans leur composition. Ces peintures libèrent en effet des biocides visant à empêcher la prolifération d'algues et de coquillages sur les coques des bateaux.
L'Union européenne est de plus en plus attentive à la composition des antifouling. Les substances autorisées sur le marché sont régulièrement révisées et certaines, comme l'irgarol, sont interdites. Des solutions alternatives à l'usage de ces peintures sont à l'étude. J'ai organisé, au mois de mars dernier, une table ronde sur le bassin d'Arcachon, et je sais que les acteurs sont très attentifs à ce sujet et prêts à travailler ensemble.
Une campagne de sensibilisation est d'ailleurs prochainement envisagée par le syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon sur notre territoire. Alors que le rapport d'application de la loi « biodiversité » appelle à renforcer les mesures de protection des océans, l'AFB ne pourrait-elle pas superviser le développement de nouvelles solutions plus écologiques, avec des procédés non polluants pour le milieu aquatique ?