Ma question, monsieur le ministre d'État, porte sur la déforestation importée et ses conséquences sur la biodiversité chez nous. La biodiversité en agriculture passe par des assolements diversifiés, des rotations plus longues, avec du colza, du tournesol, des protéines, et j'en passe.
Or, entre l'ester argentin et l'huile de palme indonésienne, importée notamment par Total à La Mède à raison de près de 1 000 tonnes par jour, les productions locales sont menacées, et avec elles des unités de transformation – je pense à celle du Mériot, dans ma circonscription de l'Aube, qui est aujourd'hui en arrêt partiel. Comment entendez-vous peser, monsieur le ministre d'État, afin de limiter les importations d'huile de palme, par exemple, qui proviennent de terrains déforestés, avec des conséquences prévisibles sur les assolements dans notre agriculture ?