Monsieur le ministre d'État, le rapport sur l'application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages comporte un volet relatif aux produits phytopharmaceutiques qui contiennent, pour bon nombre d'entre eux, des perturbateurs endocriniens. Sur ce point, vous déclariez il y a plusieurs mois que vous ne céderiez rien. Vous avez pourtant voté en faveur du texte présenté par la Commission européenne sur la nouvelle définition des perturbateurs endocriniens, qui avait été refusée pendant de nombreux mois par la France.
Les perturbateurs endocriniens sont présents dans de nombreux produits phytopharmaceutiques, mais également dans des plastiques, des cosmétiques ou, plus grave, dans certains médicaments. Même le Parlement européen, pourtant lieu de lobbying par excellence, a rejeté la nouvelle définition de ces perturbateurs endocriniens, que la Commission voulait imposer. Quelle mesure concrète comptez-vous donc mettre en oeuvre, monsieur le ministre d'État, pour assurer un réel équilibre entre la défense de notre secteur économique, notamment agricole, et l'indispensable protection de l'environnement ?