Je poursuis, monsieur le ministre d'État, le propos de M. Martial Saddier : la ponction opérée par l'État sur les ressources des agences de bassin au profit de l'AFB et de l'ONCFS est particulièrement inquiétante, car elle prive les agences de la capacité d'accomplir leurs missions. Cette ponction, présentée d'abord comme exceptionnelle, est aujourd'hui pérenne. La dernière loi de finances la fixe à 300 millions d'euros. Le comité de bassin Loire-Bretagne doit ainsi verser, en 2018, près de 45 millions d'euros à ces deux organismes. Cette solution ne paraît pas tenable sur le long terme. Peut-on imaginer l'instauration d'un dispositif de péréquation pour soutenir les agences les moins dotées, celles notamment qui sont présentes en milieu rural ?
Une autre petite question, monsieur le ministre, dans le temps qui me reste : comment aider les îles, notamment les petites îles bretonnes comme Houat ou Hoëdic, à gérer la ressource en eau, compte tenu de leurs ressources très particulières ?