J'avais demandé à mon assistante d'essayer de se renseigner, et je suis donc en mesure de vous préciser que le conseil de surveillance a décidé que ma rémunération fixe serait de 220 054 euros brut. En revanche, je ne percevrai pas pour l'année à venir la part variable de ma rémunération, qui s'élève au maximum à 50 % de la part fixe.
Dans le contexte actuel, marqué par les préoccupations liées au changement climatique, l'irrigation constitue pour nous une question essentielle. Il ne peut être envisagé de procéder à des prélèvements supplémentaires d'eau du Rhône sans que soit effectué, en parallèle, un travail avec le monde agricole en vue d'économiser l'eau. Les partenariats que nous nouons, notamment avec les chambres d'agriculture, l'IRSTEA et l'ISARA, visent à aboutir, non pas à une diminution, mais à une optimisation des prélèvements d'eau.
Ainsi, un projet est actuellement mené en coopération avec le syndicat mixte d'hydraulique agricole du Rhône (SMHAR). Il s'agit d'abord de mettre à la disposition du SMHAR les prévisions météo de la CNR, qui sont extrêmement précises, de façon à ce que les agriculteurs puissent en tenir compte dans leurs pratiques d'arrosage. Par ailleurs, nous cherchons à déterminer quel est le meilleur moment pour prélever l'eau destinée à alimenter le réservoir que le SMHAR met à la disposition des agriculteurs : d'une part, il vaut mieux éviter que nos prélèvements se fassent en même temps que les nombreux autres effectués sur la même ressource, d'autre part, nous avons tout intérêt à effectuer nos prélèvements aux moments de la journée où l'énergie est moins chère.
Oui, l'irrigation est un vrai sujet dans le contexte du changement climatique, mais qui doit être abordé au sein d'un ensemble constitué de multiples thématiques, et c'est ce que nous faisons.
Partant du constat selon lequel les abeilles disparaissent, ce qui est un signe du mauvais état de l'environnement, nous avons pris la décision d'accompagner le monde apicole par différents moyens. Ainsi, nous aidons les apiculteurs à créer de nouveaux essaims destinés à être confiés à des apiculteurs qui s'installent, nous participons au financement de programmes de recherche contre le varroa, cet acarien parasite des abeilles qui est l'une des causes de la hausse de leur mortalité, et participons à des travaux sur le rôle des pesticides dans la baisse de la reproduction des abeilles. J'insiste sur l'importance de l'abeille dans le domaine de l'agriculture car, sans cet insecte, il n'y aurait pas de pollinisation, donc pas de reproduction possible des végétaux.