Je vous remercie, monsieur le président, de la précision de votre réponse, qui ouvre la porte à la création d'une commission d'enquête dès le début de la session ordinaire, puisque nous avons encore, un peu, la maîtrise de l'ordre du jour. Je note que vous ne refusez pas le principe d'ouvrir une commission d'enquête à ce sujet et vous en remercie.
Mme la garde des sceaux et du rapporteur général ont dit que les pouvoirs de contrôle du Parlement devaient être renforcés et exercés. Nous avons là une occasion en or de savoir si le Parlement peut contrôler un exécutif qui aurait dérapé et qui se serait assis sur les valeurs fondamentales de la République. Si vous voulez donner du sens à cette révision constitutionnelle, engagez-vous, dans le prolongement de ce que vient de dire le président de l'Assemblée nationale, à ce que le Parlement puisse contrôler une affaire, qui, si l'on n'y prenait pas garde, pourrait devenir une affaire d'État.
Voilà, sans esprit de polémique, ce que nous souhaitons tous. Les députés du groupe La République en marche partagent, dans les couloirs car ils ne sont pas autorisés à le dire dans l'hémicycle, la même indignation que nous.