Je souhaite appuyer les propos du collègue Lagarde. La question a été posée hier : quand un événement se produit dans la vie politique, comment faire en sorte qu'un écho rapide et fort en parvienne dans cette assemblée ? En effet, nous devrions avoir aujourd'hui une réponse de l'exécutif sur ce dossier. Je comprends que ce ne soit pas le rôle de la garde des sceaux, mais on ne peut pas se cacher derrière la judiciarisation de l'affaire pour ne plus en parler. Au contraire, nous devrions obtenir dès maintenant des réponses.
Il y a un lien entre la réforme de la Constitution et ce dossier : le Parlement n'aura pas davantage d'outils pour interpeller le Gouvernement et en aura même moins : alors qu'il est déjà nu, cette réforme le rendra encore plus nu.