Il porte précisément et exclusivement sur les océans, ainsi que sur les mers, qu'il ne faut pas oublier. Mers et océans constituent le plus grand écosystème mondial. Il serait restrictif d'en faire une sous-catégorie des enjeux de l'environnement. En raison de leur importance vitale, des défis qui en découlent ainsi que de l'exploitation et de la pollution exacerbées dont ils font l'objet, les mers et les océans exigent une mobilisation et un engagement spécifiques.
C'est pourquoi le Préambule de l'Accord de Paris, signé en 2015, mentionne spécifiquement les océans parmi les écosystèmes à l'intégrité desquels il importe de veiller. C'est aussi pourquoi, un an après, le GIEC leur a consacré un rapport spécial.
Par ailleurs, même si la lutte contre les dérèglements climatiques et la préservation des mers et des océans sont liées et convergentes, elles ne se recouvrent pas totalement. La Journée mondiale des océans nous le rappelle chaque année.
Notre amendement propose donc d'inscrire dans la Constitution française, pour la première fois, les mots « mers » et « océans ». Ils n'y ont jamais figuré, dans la Charte de l'environnement pas davantage.