Cette longue absence n'est pas anodine. Quoi qu'il en soit, le temps est venu de prendre en compte solennellement la dimension maritime de la France. Avec une zone économique exclusive de plus de 11 millions de km2, dont 97 % au large des territoires d'outre-mer, l'espace maritime français est le deuxième au monde. Inscrire les mers et les océans dans la loi fondamentale permettra de mettre en avant la puissance maritime de la France ainsi que les responsabilités qui en découlent en Europe et dans le monde.
Voici plus d'une décennie que je porte cette préoccupation au sein de notre assemblée. Elle est de plus en plus partagée. L'occasion nous est offerte d'inscrire les mers et les océans dans la Constitution, saisissons-la ensemble !