Nous avons amendé cette loi, et nous l'avons votée. Aujourd'hui, nous sommes venus défendre des amendements que nous chérissons et sur lesquels nous travaillons depuis des mois – c'est mon cas, c'est le cas de beaucoup d'autres députés. Nous n'avons donc pas particulièrement envie de perdre notre après-midi à débattre de l'affaire du jour.
Si nous nous montrons émus, ce n'est pas par goût de la polémique, mais parce que ce qui est en jeu, ce n'est pas la République, ce n'est pas la nation, ce n'est pas l'ordre public, c'est l'État de droit. Tous, lorsque nous intervenons dans des écoles ou des collèges, nous expliquons l'État de droit et le monopole de la violence légitime. C'est une idée essentielle de l'éducation civique et plus généralement de la vie d'une société.
Il faut donc percer l'abcès. Il ne faut en effet pas le faire de façon précipitée, monsieur le président.
À l'instar de ce que demandent Christian Jacob, Jean-Luc Mélenchon et Boris Vallaud, vous pouvez prendre un engagement calendaire raisonnable – cet après-midi ou demain – pour que mardi, au plus tard, …