Des faits extrêmement graves sont diffusés aujourd'hui par tous les médias. Ils touchent le coeur de nos institutions. Comme le président Lagarde l'a rappelé tout à l'heure, nous sommes en train d'en débattre. C'est pourquoi notre groupe s'associe pleinement à cette demande.
Je suis également favorable à une suspension de nos débats. La commission des lois étudie aujourd'hui en séance la réforme constitutionnelle, avec l'ensemble de nos collègues. La plupart des commissaires sont donc présents. J'ai en mémoire la commission d'enquête relative à la lutte contre les groupuscules d'ultragauche prônant la violence, et la façon dont le sujet a été balayé. Il est temps que nous nous réunissions, que nous prenions notre courage à deux mains pour acter des décisions, de façon à ce que notre assemblée soit pleinement informée de ce qui est en train de se passer.
C'est pourquoi je soutiens cette demande de suspension. Une réunion avec la présidente de la commission, par exemple en Conférence des présidents, serait souhaitable, afin de reprendre ensuite sereinement nos débats, sur des sujets très importants, pour nous tous, et pas seulement pour l'outre-mer.