Avons-nous en cet instant la sérénité nécessaire pour le faire ? Poser la question, c'est y apporter la réponse, et elle est clairement : non.
Monsieur le président, je ne vois pas comment nous pourrions, dans les heures qui viennent, continuer à oeuvrer, à travailler sereinement sans que le pouvoir se soit expliqué, sans que les présidents de groupe se soient réunis, sans que des décisions aient été prises.
Ce serait assez méprisant à l'égard de la représentation nationale. Ce serait source de beaucoup de doutes pour l'ensemble de nos concitoyens.