Monsieur de Rugy, vous vous exprimez en votre qualité de président de l'Assemblée nationale, et non pas au nom du groupe majoritaire. Nous ne savons pas quel est l'état de la réflexion de ce groupe : est-il d'accord avec la proposition de convoquer dès maintenant la Conférence des présidents ? Cela réglerait le problème ; à partir du moment où tous les présidents sont d'accord, elle peut aisément se tenir. Nous nous demandons à quoi sert l'Assemblée nationale si le groupe majoritaire n'a ni point de vue ni idées. Peut-être attend-il les consignes ? Je pense que cela met en cause la sincérité des arguments qui seront employés dans le cadre de l'examen de la révision constitutionnelle ; il en va de même des arguments qui fondent l'engagement de donner du pouvoir au Parlement, de ne pas restreindre les capacités individuelles et collectives des parlementaires. Nous attendons aussi une réponse de la majorité à ce sujet.