Rappelons le contexte de cette journée : celui d'une révision constitutionnelle qui a vocation à établir des principes devant préserver les libertés fondamentales du peuple, parmi lesquelles la liberté constitutionnelle de manifester en toute sécurité.
Vous savez à quel point le 1er mai est, à nos yeux, un symbole fort de notre histoire sociale et politique. J'ai en cet instant une pensée pour les militants syndicaux et leurs familles, les salariés qui, le 1er mai comme au quotidien, doivent avoir la garantie qu'ils pourront manifester en toute sécurité, protégés par l'État, avec la certitude que cette liberté constitutionnelle ne leur fera pas défaut.
Or les faits qui nous ont occupés toute la journée contredisent cette exigence : un proche du Prince a été pris en flagrant délit, frappant des manifestants qui s'opposaient au Prince.