Pardonnez-moi, monsieur le président, mais je tentais désespérément de joindre le ministre pour le convaincre de venir ; or il semble qu'il ne réponde pas plus aux députés de l'opposition qu'à ceux de la majorité.
Depuis dix jours, nous insistons sur le fait qu'un des principaux dangers pour notre démocratie, c'est le fait majoritaire, qui ne vous permet pas, d'une certaine manière, d'avoir une position indépendante du pouvoir exécutif.