Pourquoi même suspendre nos débats, au milieu de nos joutes oratoires, alors que le ministre de l'intérieur, s'il n'a rien à se reprocher, peut venir s'exprimer devant nous ? Le choix est très simple : soit le ministre de l'intérieur vient, dit la vérité et sauve sa conscience, soit il ne vient pas et il doit alors démissionner.
La réalité, en effet, c'est que l'exécutif est aux abois car il ne connaît pas la vraie vérité : seul Emmanuel Macron la connaît. La vraie vérité, c'est qu'il y a eu la tentation, sans aucun doute, de mener des opérations de police parallèle, ce qui s'est rarement vu sous la Ve République.