M. le secrétaire d'État n'a rien dit de plus sinon, effectivement, qu'il s'agissait d'une sanction parce que le député concerné était rapporteur spécial en tant que membre de la commission des Finances, et qu'il n'a aucune responsabilité particulière dans notre commission, où il n'en aura peut-être pas. Il s'agit bien d'une dégradation en termes de responsabilité, et c'est uniquement cela que le secrétaire d'État a exprimé.
Peut-être, sous la pression, a-t-il mal formulé la réponse qu'il a apportée à une question posée à la radio, mais je ne vois pas de raison de monter sur ses grands chevaux ou de parler de « mépris » à l'égard de la commission de la Défense. Au début du mois, vous avez été nombreux à participer à l'université d'été de la défense : vous avez pu constater combien les membres de notre commission étaient respectés par ce que le chef d'état-major appelle la « communauté des armées ».
Peut-être y a-t-il eu une maladresse dans un propos de Christophe Castaner ; je m'en suis expliqué avec lui. Cela ne doit pas aller plus loin, car nous avons d'autres affaires à traiter : nos sept rapporteurs pour avis travailleront sur le budget de nos armées dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018 avant que notre commission n'étudie la future loi de programmation militaire. Concentrons-nous sur nos missions au service de la sécurité de notre pays et de nos armées, et restons-en là !