Il semble en effet qu'il soit celui qui est le moins inquiété dans cette histoire. Or, il figurait dans la même cellule de crise du 1er mai – je vous renvoie à cet égard à l'article du Parisien de l'époque, où de belles photos montrent tout l'état-major de la police, Gérard Collomb, Édouard Philippe, M. Strzoda, et même M. Kohler, que j'ai déjà mis en cause ici par une question au Gouvernement. Tous ces gens-là étaient immédiatement au courant.
Je souhaiterais avoir une réponse, madame la garde des sceaux, car vous pouvez, en tant que constitutionnaliste, m'éclairer. Tout à l'heure, j'ai demandé que le Président de la République puisse figurer parmi les premiers à être auditionnés sur cette affaire, car il est directement au coeur de celle-ci. Or, selon l'article 67 de la Constitution – je ne parlerai pas ici de l'article 68 – , « il ne peut, durant son durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner, non plus que faire l'objet d'une action ». Notre commission d'enquête est-elle une juridiction ou une autorité administrative française ?