Il est un peu inquiétant de s'entendre dire que l'administration est incapable de nous indiquer ce que sont devenues les armes vendues par la France au cours des dix dernières années. Cela tend à démontrer que, lorsqu'on accorde une licence à un pays pour l'utilisation des armes qu'on lui vend, on ne vérifie même pas l'usage qu'il a fait des armes achetées précédemment – car si cette vérification était faite, on en retrouverait facilement les traces dans nos archives.
Les arguments que vous avez exposés ne nous ayant pas convaincus, nous maintenons notre demande de rapport, Monsieur le rapporteur.