Sinon, nous donnerions effectivement l'impression que notre institution a quelque chose à cacher.
Je vous remercie de votre attitude, monsieur le président, et je veux respecter mon temps de parole. Je vous demande donc une suspension de séance. Je ne l'avais encore jamais fait ici, pas même depuis le début de cette législature. Vous pourriez ainsi réunir les présidents de groupe, comme vous l'avez déjà fait, avec raison. Il me semble en effet que ce à quoi j'ai assisté tout à l'heure devrait, conformément à la raison, nous permettre de trouver une issue raisonnable s'agissant de la date et de la façon dont nous devons commencer les travaux de la commission – à une condition, toutefois : c'est que nous puissions poursuivre par ailleurs les travaux de l'Assemblée nationale sur la révision constitutionnelle.
Et j'aurai des choses à dire à ce sujet. En effet, si la crise institutionnelle en est à ce point, c'est parce que nos institutions ne sont pas en mesure de fonctionner correctement. Ne pouvons-nous nous mettre autour de la table et nous accorder sur deux points ? Le premier point, c'est de savoir qui on auditionne, et quand. Il faut faire rapidement, certes, mais en est-on vraiment à deux jours près ? Mon Dieu, deux jours, quelle horreur ! Le deuxième point est de savoir si les auditions doivent ou non être publiques. Mais y a-t-il encore quelque chose qui ne soit pas public, dans notre hémicycle ? Beaucoup de collègues tweetent – ce que je n'ai jamais fait, et ne ferai jamais – ou même prennent des photographies, dans l'hémicycle et dans les couloirs.