Maintenant, c'est au Gouvernement de nous répondre.
Si nous procédons ainsi, c'est parce que nous avons entendu le président de notre assemblée nous dire qu'il avait sollicité l'intervention du Gouvernement, comme c'était l'évidence de la part d'un président de l'Assemblée nationale. Nous comprenons parfaitement que les liens qui l'unissent à la majorité lui interdisent d'en faire davantage. Nous en avons donc pris nous-mêmes la responsabilité, et par écrit.
Nous attendons la réponse du Gouvernement. Peut-être Mme Belloubet sera-t-elle autorisée dans la soirée à nous la faire connaître : elle est membre du Gouvernement et, si l'on comprend sa réserve sur une affaire engagée, elle n'est tout de même pas hors champ politiquement ; elle est donc en état de nous répondre, ou le sera.
Il ne peut pas y avoir d'explication au fait que nous n'ayons pas de réponse. Je vous demande, mes chers collègues, de prendre la mesure du moment et du lieu.
Cela m'amène à un deuxième point. Mes chers collègues, nous ne pratiquons pas une politique secrète.