S'agissant enfin de la place Beauvau, troisième et dernier point de désaccord entre nous, le chef de cabinet du ministre de l'intérieur, M. Jean-Marie Girier, devra être entendu, ainsi que plusieurs autres personnalités.
Voilà, monsieur le président, ce que je peux dire de l'accord très partiel sur la méthode et de notre désaccord majeur sur le périmètre des auditions qui devront être conduites.
Comme corapporteur et comme député, je peux dire que la préoccupation unique qui nous anime tous est d'établir la vérité. Nous en avons le mandat, donné par la nation ; nous en avons les compétences juridiques, qui sont celles d'une commission d'enquête. Nous avons donc le devoir d'avancer, sereinement, sans entrave d'aucune sorte. La transparence ni la vérité ne sauraient être à géométrie variable en fonction de la distance qui sépare les personnes du Président de la République, Emmanuel Macron.