Intervention de Jean-Louis Bricout

Réunion du mercredi 20 septembre 2017 à 9h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

C'est un plaisir de vous recevoir au sein de la commission des finances, monsieur le directeur général, pour nous présenter le bilan de Bpifrance après quelques années d'existence seulement. Incontestablement, Bpifrance est une réussite et ce n'est pas rien de le dire, réussite qu'on doit à la volonté du président Hollande qui en avait fait l'un de ses premiers engagements, ainsi qu'à votre ténacité grâce à laquelle la BPI est devenue incontournable.

Le bilan pour l'année 2016 de l'activité de la BPI dans la région Hauts-de-France fait apparaître 788 millions d'euros en soutien de trésorerie – c'est vous dire l'importance de cet outil pour nos territoires. J'ai noté par ailleurs que vous aviez repris les activités de la Coface afin de pouvoir proposer une offre plus globale, améliorant de la sorte les services aux entreprises exportatrices – l'enjeu est essentiel non seulement, cela vient d'être rappelé, pour la balance commerciale, mais aussi pour faire grandir nos entreprises, donc pour faire en sorte que les PME deviennent des ETI et les ETI des entreprises du CAC 40. Bpifrance est chargée de l'assurance-crédit à l'exportation, de l'assurance prospection, de la garantie des cautions et des préfinancements, de l'assurance-change et de l'assurance des investissements. Quel bilan faites-vous après ces quelques mois de reprise d'activité ?

Vous avez transféré environ 250 équivalents temps plein (ETP) de la Coface, chargés de ces enjeux à l'export qui sont répartis sur le territoire au sein de quarante-sept agences. Vous n'êtes pas présent dans tous les départements et notamment dans l'Aisne. Pourtant, ne serait-ce que dans ma circonscription, nous avons des besoins importants : nous avons la chance de compter des fleurons de l'industrie qui ont cette vocation à l'export comme Le Creuset, Materne, Nestlé, Givenchy, mais aussi des petites entreprises qui, j'y insiste, ont de gros besoins en trésorerie. Avez-vous une démarche volontariste dans ces territoires qu'on dit souvent oubliés ?

Par ailleurs, la ville de Saint-Quentin, dans mon département, a été sélectionnée pour rejoindre les réseaux thématiques « French Tech », label qui doit renforcer le poids des entreprises dans leurs négociations et leurs échanges avec les grandes entreprises numériques aux niveaux national et international, et qui doit faciliter l'accès des start-up aux bourses de la BPI. Quel bilan en faites-vous ?

Enfin, quels sont vos résultats à la suite de l'intervention de la BPI destinée à renforcer la trésorerie des entreprises agricoles ?

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