C'est une lecture assez simpliste de la situation ; chacun appréciera. Je rappelle que, très peu de temps après après les événements liés aux manifestations du 1er Mai, notre présidente de groupe, Valérie Rabault, avait demandé qu'une commission d'enquête soit constituée. Cette demande avait d'ailleurs été soutenue par l'ensemble des présidents de groupe, sauf un : M. le président Ferrand.
Par ailleurs, monsieur le président de l'Assemblée, les propos que vous avez tenus tout à l'heure m'ont surpris dans la mesure où, sur nos bancs – je pense en particulier à Christine Pires-Beaune et à François Pupponi – , nous avons au contraire reconnu à quel point votre voix avait été forte. Non seulement vous avez pesé pour que la commission des lois se dote, sur la proposition de Boris Vallaud, des prérogatives d'une commission d'enquête parlementaire, mais vous avez demandé que les auditions soient publiques, ce qui nous a permis de dépasser le blocage apparu lors des débats d'hier soir, quand la majorité défendait le principe du huis clos. Nous vous avons rendu grâce de cela. Aussi n'ai-je pas bien compris votre réaction quelque peu épidermique, sur la base d'un malheureux tweet.