Je ne prendrai pas la liberté de commenter le cas Benalla, comme certains d'entre vous le font. Je considère, à ce stade, que je n'en ai pas personnellement les moyens. En tout cas, la presse, qui joue son rôle – c'est bien normal – ne doit ni dicter à l'Assemblée son rythme de travail, ni prononcer la sentence finale. Je vais plutôt vous parler des faits avérés que j'ai constatés. Après votre demande d'audition séance tenant du ministre de l'intérieur, après votre demande d'audition du Premier ministre, après votre demande de constitution d'une commission d'enquête, après avoir évoqué la motion de censure et l'application de l'article 50-1 de la Constitution, nous en sommes arrivés tout à l'heure à la procédure américaine de l'impeachment – j'imagine que vous vouliez parler de la destitution du Président de la République. Mes chers collègues, c'est la course à l'échalote !