Depuis jeudi soir, j'ai toujours été présent dans l'hémicycle, sans beaucoup prendre la parole sur cette affaire. Je dois même dire, madame la garde des sceaux, que j'ai apprécié la neutralité et la réserve dont vous avez su faire preuve dans une situation qui, j'en conviens, est loin d'être facile pour le Gouvernement.
Toutefois, je ne peux accepter que vous nous accusiez d'utiliser cette affaire – laquelle prend des proportions hors du commun – en vue de bloquer l'examen du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace – excusez du peu ! – , compte tenu des circonstances que nous vivons, caractérisées notamment par la mise en garde à vue du plus proche collaborateur du Président de la République, …