Tout d'abord, dans une affaire aussi délicate, il est indispensable que tant la majorité que l'opposition soient directement associées à l'ensemble des travaux. Je rappelle toujours que les droits de la démocratie ce sont d'abord les droits de l'opposition – naturellement, tous les droits de la majorité existent parallèlement à cela.
Ensuite, si, comme cela a été indiqué, un rapport important doit être déposé, sous huit jours, à la suite de la mission confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), il me semble également important que le préfet de police puisse, madame la présidente, être convoqué par vos soins, afin de s'expliquer devant notre commission avant même le dépôt du rapport. Il est le faîte de l'architecture policière. Or ce sont des forces de police qui sont en cause – des forces de police et des forces de police illégales mais enfin des forces de police. Dès lors, il me semble fondamental que nous puissions entendre le préfet de police dès mardi prochain. Je vous demande de bien vouloir procéder à sa convocation.