Après avoir consacré beaucoup de temps cet après-midi, dans l'hémicycle, au sujet qui nous occupe, nous parvenons à un résultat qui fait finalement consensus.
Nous devons atteindre plusieurs objectifs.
Il nous faut tout d'abord être rapides. Comme le rappelait M. Alain Tourret, nous travaillerons parallèlement à la mission d'inspection générale de la police nationale qui doit remettre son rapport la semaine prochaine, et il faudrait que nous entendions auparavant le préfet de police de Paris. Nous avons besoin d'aller vite, ce qui suppose que nous nous dotions d'une task force à l'effectif réduit, telle qu'elle a été proposée par Mme la présidente.
Ensuite, une telle « formation », avec un président du groupe majoritaire et deux co-rapporteurs, l'un du groupe majoritaire, l'autre d'un groupe d'opposition, a l'avantage de relever d'une répartition qui nous est familière – et ce point constitue également un enjeu pour nous.
Il faut enfin que chaque sensibilité politique soit bien prise en compte. Ce serait une erreur de ne pas aller dans ce sens. La proposition relative aux attributions du bureau de notre commission me paraît, à ce titre, particulièrement cohérente. Nous aurons à nous réunir rapidement puis fréquemment pour dresser la liste des auditions et faire le point sur l'évolution de nos travaux. Il restera ensuite à voir dans quelles conditions le bureau pourra être associé à la rédaction du rapport.
Ces trois objectifs sont atteints, et l'équilibre auquel nous sommes tous particulièrement attaché est préservé.