Intervention de Arnaud Viala

Réunion du mercredi 6 juin 2018 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Merci pour vos exposés et vos réponses très intéressantes sur ces sujets complexes et passionnants. En tant que parlementaire, je serai probablement amené à voter une loi de bioéthique et je m'interroge sur la tension que l'on voit se dessiner entre, d'une part, l'évolution de l'être humain, son vieillissement et les pathologies afférentes, les capacités qu'il acquiert grâce ou à cause de la vie moderne, et, d'autre part, l'état de la science, lui-même en permanente évolution, les attentes de nos concitoyens en matière d'amélioration de leur état de santé ou de leurs performances et, enfin, l'acceptabilité sociale et sociétale d'un certain nombre d'évolutions que certains qualifient de progrès et que d'autres renâclent à désigner ainsi.

Je souhaiterais donc savoir comment, selon vous, la loi peut résoudre cette équation et à quelle fréquence nous allons devoir légiférer. Car, face à de telles dynamiques, j'ai le sentiment que l'on pourrait adopter une loi tous les six mois ou tous les ans et que l'on courra néanmoins toujours derrière le vélo. Quelle vision avez-vous de la place et du rôle du législateur et de la loi dans la résolution de ces équations dont les facteurs sont probablement encore plus nombreux que ceux que j'ai cités ?

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