Merci pour ces interventions liminaires qui sont particulièrement intéressantes, mais aussi anxiogènes, du moins pour certains parlementaires, dont je fais partie. Les défis de l'avenir nous conduisent à nous interroger.
En ce qui concerne l'encadrement juridique, il est clair que le robot ne doit pas être un homme ou un animal. Pouvez-vous revenir sur cette question ? En revanche, l'intelligence artificielle peut être mise au service de l'homme en remplacement de certains animaux, par exemple pour rechercher des individus ou prévoir des événements tels que les tremblements de terre – des animaux en sont capables. Des cancérologues et des oncologues disent que des animaux peuvent aussi détecter certains cancers grâce à leur odorat, et l'on envisage maintenant des nez artificiels qui permettraient de prévoir l'apparition de certains cancers. J'aimerais vous entendre également sur ce point.