Dans la perspective d'une société de compétences où chacune et chacun puisse accéder à l'emploi et bénéficier de l'ascenseur social, le débat entre droits formels et droits réels est vain ; ce qui compte c'est la réalité. Pour que chacun puisse acquérir des compétences, encore faut-il que l'acquisition de ces compétences soit financée. J'invite donc M. Maillard et la majorité à faire preuve de pragmatisme et à admettre que le coût d'une formation n'est pas de 500 euros. À ce prix en effet, on prive de nombreux salariés du droit réel de se former. C'est la raison pour laquelle nous voterons cet amendement.