Dans le sillage de l'amendement précédent, celui-ci vise à chiffrer l'élargissement du dispositif d'indemnisation chômage aux victimes d'épuisement professionnel. Chaque année, 400 000 personnes souffrent de troubles psychiques liés au travail mais 500 seulement parviennent à les faire reconnaître comme maladies professionnelles. Les démarches visant à cette reconnaissance s'apparentent à un parcours du combattant. Pourtant, 3,2 millions de Français sont confrontés à un risque élevé de burn-out.
Le 1er février, notre groupe a inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée une proposition de loi visant à reconnaître comme maladies professionnelles les pathologies psychiques résultant de l'épuisement professionnel. La majorité a refusé d'en débattre en faisant adopter une motion de rejet préalable. Vous avez alors prouvé que la santé des salariés n'est pas une priorité pour votre groupe.
Je vous demande de prendre en compte les troubles psychiques qui ont un effet direct sur les salariés qui en sont victimes et qui, s'ils ne peuvent pas être indemnisés, se retrouvent parfois coincés dans un emploi qui les rend malades.