J'associe ma collègue Geneviève Lévy, qui a dû quitter cette réunion, à ma question à Mme Sylviane Agacinski.
Au cours des débats sur le PACS puis sur le mariage pour tous, ceux que j'appelle les progressistes, outre la défense de l'idée d'avancées sociétales, ont surtout accusé leurs adversaires d'obscurantisme, alors que ces derniers, outre leur défense d'un modèle traditionnel, dénonçaient une logique d'engrenage qui mènerait du PACS au mariage pour tous, du mariage pour tous à l'adoption, puis à la PMA et, pour finir, si j'ose dire, à la GPA.
Il ne me paraît pas utile d'ouvrir à nouveau le débat sur ce que la loi a entériné, en revanche, je m'interroge : selon vous, PMA et GPA sont-elles dissociables ? Peut-on accorder l'un sans aboutir à l'autre sachant, me semble-t-il, que les argumentaires en leur faveur relèvent du même registre de pensée ?