Je profite de mon intervention à la fin de notre table ronde pour remercier les personnalités de grande qualité qui sont venues débattre avec nous, et nous présenter leurs avis divers voire divergents.
Mesdames les présidentes, je vous remercie d'avoir composé un « plateau » qui reflète la multiplicité des opinions sur le sujet. Vous aviez également pris la précaution de préciser que chacun devait s'écouter et que la parole était tout à fait libre. Si nous voulons pouvoir continuer à organiser des tables rondes de cette qualité, avec des gens qui s'expriment librement dans ce temple de la démocratie qu'est l'Assemblée nationale, nous ne pouvons pas accepter que l'un de nos collègues exerce une pression sur l'un des intervenants, voire qu'il lui interdise de parler de tel ou tel auteur. J'ai été scandalisé.
La parole doit rester complètement libre. Si nous souhaitons que des intervenants de grande qualité débattent avec nous, il est hors de question que l'on puisse se permettre la moindre censure. Il me semble essentiel de rappeler cette règle, sans quoi on ne tiendra plus devant nous que des discours convenus, et il n'y aura plus de débats. Il faut répéter avec force qu'aucun parlementaire, quel que soit son groupe politique, ne peut dénier à un intervenant, quel qu'il soit, son droit à exprimer son opinion et à citer les auteurs qu'il souhaite citer. Il ne doit pas y avoir de censure. Dans cette enceinte, la parole est libre.