Madame la présidente, madame la ministre, mesdames les rapporteures, mes chers collègues, permettez-moi, avant de commencer mon propos qui, je vous l'assure, concernera bien le texte qui va nous occuper à partir d'aujourd'hui, de dire à cette tribune et devant notre assemblée combien il est difficile de reprendre le cours normal de nos activités dans un tel chaos ambiant.
Il y a bien évidemment, chacun l'aura compris, une crise d'État et donc, de fait, une crise de confiance sans précédent.