Cet amendement vise à supprimer l'alinéa 2 de l'article 1er. Comme nous l'avons déjà souligné, nous sommes opposés à la monétisation du CPF – compte personnel de formation – , qui a d'ailleurs été proposée contre l'avis unanime des syndicats, car le coût moyen d'une formation est évalué dans le texte à 14 euros de l'heure alors qu'il est en réalité de 32 euros.
Nous sommes également opposés à la monétisation, parce que, loin de libérer les salariés, cette disposition les mettra en difficulté. En effet, ce processus, en libéralisant le marché de la formation, rendra encore plus difficile le choix du salarié. Des campagnes publicitaires rendront même cette libéralisation très agressive.
Enfin, les 500 euros que le Gouvernement prétend offrir aux salariés financeront treize heures de formation au lieu des vingt-quatre qui sont aujourd'hui proposées. Cette disposition provoquera le délitement d'un droit des salariés.