Le CPF doit être un outil souple permettant d'accéder à des formations non nécessairement certifiées mais dont le cofinancement par l'entreprise implique qu'elles correspondent à un besoin partagé ou qu'elles répondent à des besoins émergents, dans le cadre de la transformation numérique des métiers, par exemple.
Cet amendement vise à revenir au CPF en heures, revalorisé selon les crédits négociés par les partenaires sociaux dans l'ANI – accord national interprofessionnel – du 22 février 2018 pour l'accompagnement des évolutions professionnelles, l'investissement dans les compétences et le développement de l'alternance. Contrairement à la revalorisation en trompe-l'oeil que promet le Gouvernement par le biais de la monétarisation, cet amendement propose une véritable revalorisation des droits, l'alimentation du compte passant de vingt-quatre à trente-cinq heures annuelles, dans la limite d'un plafond porté de 150 à 400 heures.