Nous ne sommes pas favorables, vous le savez, à la monétisation. Nous considérons que c'est dangereux, préjudiciable aux intérêts des salariés. Nous sommes également très réservés quant au fait que les salariés devront choisir leur formation en utilisant une application sur un smartphone. La fracture numérique est une réalité, entre générations comme entre territoires. Il ne conviendrait pas qu'une partie de la population soit empêchée de maîtriser son avenir professionnel et le choix de ses formations pour des raisons technologiques. C'est la raison pour laquelle il nous paraît nécessaire de préciser que l'application numérique ne constitue que l'une des modalités d'accès aux droits, parmi d'autres. Tel est l'objet de cet amendement.