Le big-bang imposé par la monétisation du compte n'est pas sans conséquence ; elle pose notamment la question de l'actualisation des droits acquis au regard de l'inflation et de l'évolution du coût de formation.
Cet amendement propose donc de rétablir la rédaction du Sénat, qui rendait systématique la revalorisation des droits tous les trois ans, sur la base d'un avis rendu par France compétences. Il s'agit d'un progrès notable par rapport à la version actuelle du texte, qui ne fait porter l'automaticité que sur l'avis de France compétences, la revalorisation des droits restant facultative. Si nous ne prenons pas garde à ce que cela soit automatique afin de préserver les droits à formation des salariés, ce sera, là encore, une régression.
Nos débats ont largement montré à quel point cette réforme risquait d'être préjudiciable aux titulaires en matière de conversion et d'acquisition des droits. Je souhaite véritablement que l'on n'y ajoute pas la dévalorisation programmée de ces droits à formation.