Il n'est pas question de remettre en cause le caractère performant du CIF pour l'insertion ou s'agissant du public visé ; il s'agit plutôt de le moderniser. Vous disiez que c'était le seul outil à la main du salarié : non ! Aujourd'hui, il en existe deux : le CIF et le compte personnel de formation. L'idée est d'en créer un unique afin de rendre le dispositif plus lisible et de faire bien comprendre que le CPF, qui peut-être de transition, est à la main du salarié.
Le but est d'élargir le public éligible puisque vous savez autant que moi que le CIF ne touche pas grand monde chaque année. L'idée est aussi que les prestations puissent être adaptées au profil de chacun avec un prépositionnement et des prestations sur mesure.
Vous avez parlé de deux étapes. Or il n'y en a qu'une puisque, comme vous le savez, le CEP, le conseil en évolution professionnelle, est devenu facultatif : une personne peut en passer par là si elle le juge nécessaire, si elle considère en avoir besoin ; sinon, ce n'est pas obligatoire.
Pour toutes ces raisons, l'avis est défavorable.