Intervention de Sylvain Maillard

Séance en hémicycle du lundi 23 juillet 2018 à 21h30
Liberté de choisir son avenir professionnel — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Je viens d'entendre les mots « racketter » et « suspicion ». Or je lis le début de l'alinéa 103, que vous voulez supprimer : « lorsque le demandeur d'emploi accepte une formation achetée par la région, Pôle emploi ou l'institution mentionnée à l'article L. 5214-1 ». On comprend bien que, sans cette acceptation, sans une volonté de la part du demandeur d'emploi, tout s'arrête.

Le CPF, ce n'est pas des droits que l'on collectionne ni de l'argent que l'on détient sur son compte en banque ! L'idée est de le mobiliser pour réaliser une action de formation, notamment parmi celles proposée par Pôle emploi. Le CPF est un véhicule pour se former. L'objectif est avant tout de se former, non pas d'accumuler des euros ! Ce que nous proposons n'a donc rien à voir avec du racket ou de la suspicion.

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